7 Février
Sainte Colette de Corbie
vierge IIe Ordre
Née à Corbie en 1381, orpheline à 18 ans, elle fut sous la tutelle du seigneur abbé de Saint-Pierre-de-Corbie, de qui elle obtien la permission de se faire religieuse. Trois essais différents n'ayant pu répondre à son idéal de pauvreté, elle entre - sur le conseil du cordelier Jehan Pinet - dans le Tiers Ordres franciscain à Hesdin (Artois). En 1402, elle revient à Corbie où elle vit en recluse pendant quatre ans. C'est alors qu'elle se sent appelée à réformer la famille franciscaine. Accompagnée par le frère Henri de Baume, elle se rend auprès de Benoît XIII, pape d'Avignon, dont elle relevait. celui-ci tout heureux approuva son projet, reçut sa profession de la règle de sainte Claire, et la nomma abbesse de tous les monastères qu'elle fondera ou réformera. Son pays natal refusant de la recevoir, elle vint en Franche-Comté inaugurer sa mission: Besançon est, en 1410, le premier monastère régulier de la réforme; dès lors, les fondation et les réformes se succèdent. Elle rétablit aussi la vie religieuse dans de nombreux couvents du 1er Ordre, particulièrement en Franche-Compté, en Artois, en Germanie inférieure. Elle meurt au monastère de Gand (Belgique) le 6 mars 1447. Son corps fut transporté à Poligny (Jura) en 1783. Elle fut canonisée en 1807.
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Hymne de sainte Colette
Sainte Colette notre sœur en l’Esprit Saint,
tu as tracé pour nous
l’étroit chemin qui fait renaître à la vie.
Tu t’es livrée à cet amour qui te cherchait,
tu n’as pas craint la nuit
d’ou jaillirait une réponse de foi.
Ta solitude a porté fruit dans le Seigneur
et les sarments taillés
se sont offerts à l’espérance de vie.
Tu t’es remise entièrement au crucifié,
et dans l’Église enfin
tu as trouvé une demeure à son nom.
Une prière sans repos t’a consumée,
et les chemins de Dieu
se sont ouverts devant tes pas incertains.
Un avenir longtemps caché avait pris corps,
il devenait en toi
fidélité à la promesse de vie.
Sainte Colette notre sœur en l’Esprit Saint,
tu as tracé pour nous
l’étroit chemin qui fait renaître à la vie.
Tu t’es livrée à cet amour qui te cherchait,
tu n’as pas craint la nuit
d’ou jaillirait une réponse de foi.
Ta solitude a porté fruit dans le Seigneur
et les sarments taillés
se sont offerts à l’espérance de vie.
Tu t’es remise entièrement au crucifié,
et dans l’Église enfin
tu as trouvé une demeure à son nom.
Une prière sans repos t’a consumée,
et les chemins de Dieu
se sont ouverts devant tes pas incertains.
Un avenir longtemps caché avait pris corps,
il devenait en toi
fidélité à la promesse de vie.
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